Cinq autres personnes ont été tuées lorsqu’une frappe a touché une tente pour personnes déplacées, a indiqué l’hôpital Nasser, qui a accueilli ces victimes.
Les frappes ont détruit une maison dans le quartier de Tufah, dans la ville de Gaza, tuant au moins 11 personnes. Plus de la moitié étaient des femmes et des enfants, selon l’hôpital Al-Ahly, où leurs corps ont été transportés.
Quatre autres personnes ont été tuées lorsqu’une frappe aérienne a touché leurs maisons dans le camp de réfugiés de Shati, note l’hôpital Shifa. Six autres Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens alors qu’ils cherchaient de l’aide dans le sud et le centre de Gaza, selon les hôpitaux Nasser et Al Awda.
L’armée israélienne a déclaré n’avoir connaissance d’aucune victime par balle samedi dans le sud de Gaza et n’a pas fait de commentaire immédiat sur les frappes aériennes.
Le directeur de l’hôpital Shifa a déclaré à l’Associated Press que les équipes médicales s’inquiétaient de l’approche de chars israéliens à proximité de l’hôpital, restreignant ainsi l’accès à l’établissement où 159 patients sont soignés.
Le système de santé à Gaza est au bord de l’effondrement. Près de deux semaines après le début de l’offensive, deux cliniques ont été détruites par des frappes aériennes, deux hôpitaux ont fermé après avoir été endommagés et d’autres fonctionnent à peine; faute de médicaments, d’équipements, de nourriture et de carburant, selon le ministère de la Santé de Gaza.
De nombreux patients et membres du personnel ont été contraints de fuir les hôpitaux, ne laissant derrière eux que quelques médecins et infirmières pour soigner les enfants en incubateur et les patients trop malades pour se déplacer.
Vendredi, l’organisation humanitaire Médecins sans frontières a annoncé avoir été contrainte de suspendre ses activités dans la ville de Gaza. Le groupe a expliqué que les chars israéliens se trouvaient à moins d’un kilomètre de ses installations, créant un «niveau de risque inacceptable» pour son personnel.
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