7:07 pm - 20 juin, 2025

Q. Dès 1938, un premier syndicat coopératif d’exploitation forestière a vu le jour. Où celui-ci est-il né ?

A. À La Sarre, en Abitibi-Témiscamingue

B. À La Tuque, en Mauricie

C. À Grande-Vallée, en Gaspésie

D. À Roberval, au Saguenay – Lac-Saint-Jean

R. C. À Grande-Vallée, dans la région de la Gaspésie. Par la suite, plusieurs autres coops se sont constituées. L’une d’entre elles porte d’ailleurs toujours son nom qu’elle avait à ses débuts. Il s’agit de l’Association coopérative forestière de St-Elzéar, qui a été créée en 1944.

Q. Si on la compare à l’entreprise incorporée, laquelle des affirmations suivantes NE s’applique PAS à la coopérative qui œuvre dans le secteur forestier ?

A. Elle répond avant tout à un besoin

B. Ses surplus enrichissent des actionnaires

C. Elle accorde les meilleures conditions de travail possibles à ses employés

D. Elle a l’habitude de travailler en réseau

R. B. Même si elle n’est pas rentable pendant quelques années, une coopérative forestière ne s’orientera pas forcément vers une fermeture. Faisant partie d’un réseau – la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) –, celle-ci peut échanger avec les autres membres à propos des problèmes qu’elle rencontre et les solutions à envisager. Les coops s’entraident et à travers le temps, des efforts de consolidation et des fusions ont été réalisés.

Q. Conflit du bois d’œuvre, tarifs compensatoires, anti-dumping et douaniers : dans un contexte d’incertitude, la FQCF a mis en place un outil particulier afin d’assurer la viabilité de ses membres et de conserver les actifs dans le réseau. Quel est cet outil ?

A. Un plan de contingence

B. Une étude de faisabilité

C. Un plan de marketing

D. Un plan d’affaires

R. A. La FQCF s’est dotée d’un plan de contingence pour l’ensemble de son réseau. Grâce à une aide financière accordée par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, une analyse de chacune des coops membres sera effectuée. Pour celles dont la situation financière deviendrait précaire, les solutions préalablement ciblées pourront être déployées.

Q. Afin de maintenir un réseau fort, les coops membres ont elles-mêmes convenu de se soumettre à certaines obligations auprès de la FQCF. Parmi les éléments suivants, lesquels font partie de ces obligations ?

A. Le processus d’analyse financière

B. Le benchmark entre les coopératives

C. La présence d’un conseiller externe qui siège au conseil d’administration (pour les coops de travail)

D. Toutes ces réponses

R. D. Les états financiers de toutes les coops sont transmis chaque année à la FQCF, et celle-ci réalise une analyse de ratios et de viabilité financière pour chacune. Une coopérative en difficulté peut par exemple recevoir un plus grand nombre d’heures de services-conseils subventionnés qu’une coop en santé. Chaque membre du réseau va en outre bénéficier de données comparatives pour voir où il se positionne par rapport aux autres. Enfin, les coops de travail ont l’obligation d’intégrer à leur conseil d’administration un conseiller externe pour compléter certaines compétences – en droit et en comptabilité, notamment – qui pourraient être déficientes. Ces mesures ont pour but de prévenir ou de résoudre une situation critique.

« Chaque fois que nous avons un coup dur, notre réflexe, ça doit être le réflexe coop ! C’est d’aller chercher des alliés, des partenaires pour faire des représentations auprès des divers paliers de gouvernement. Notre fibre coop est forte et quand vient le temps de se concerter, nous sommes souvent les premiers à lever la main, puis à vouloir travailler avec les autres. »

—  Annie Beaupré, directrice générale de la FQCF 

Le saviez-vous ?

La FQCF regroupe 31 coopératives, dont une majorité de coops de travailleurs, mais aussi des coops de travailleurs actionnaires, des coops de solidarité et des coops de producteurs. Leur taille varie de trois à plus de 1000 membres. Elles exercent une ou plusieurs activités dans des domaines aussi variés – et éclatés – que la sylviculture, la récolte, la voirie et la production de plants. Certaines d’entre elles possèdent même une usine de transformation.

Prochain rendez-vous le 17 mai

Entrevue et rédaction : Johanne Martin

Lire l’article original ici.

Le Soleil est un quotidien francophone de Québec. Fondé le 28 décembre 1896, il est publié en format compact depuis avril 2006.

© 2025 Le Quotidien. Tous droits réservés. Réalisé par NewsBlock.
Exit mobile version