« Nous avons beaucoup de besoins et il y a une forte croissance, notamment du côté de la division Construction et réparation navale. Nous desservons plus de clients externes et en acquérant le chantier maritime à Les Méchins, nous avons accru notre capacité physique. Nous travaillons à l’optimiser, mais pour cela, il nous faut des employés – et compétents ! », lance Carole Goudreault, vice-présidente exécutive Talents et culture chez Groupe Océan.
Dans un contexte d’embauche qui pose des défis, l’entreprise a renégocié ses conventions collectives, proposant, entre autres, des horaires plus flexibles en vue d’élargir le bassin de candidats susceptibles d’être intéressés par un emploi. Une rémunération plus avantageuse est en outre offerte. Groupe Océan se situe désormais dans le premier tiers des employeurs pour l’ensemble de ses conditions de travail dans le volet Construction et réparation navale.
Pour ce secteur, la compagnie maritime est particulièrement en quête de mécaniciens, mais recherche aussi des soudeurs, des manœuvres et des peintres. Des besoins en estimation, en charge de projet et en ingénierie sont également présents. Plus de la moitié des postes à pourvoir concerne la division Construction et réparation navale, les autres étant rattachés au Remorquage portuaire et à la navigation, de même qu’aux Travaux maritimes et dragage.
Pas que des capitaines !
À l’égard de ce secteur plus précisément, la réfection des ponts de l’île d’Orléans et de l’Île-aux-Tourtes, pour lesquels Groupe Océan a obtenu des contrats, requiert l’ajout d’effectifs. Déjà, une trentaine de matelots ont été embauchés, mais il reste une vingtaine de capitaines à recruter pour piloter les petits bateaux de travail. Quant au volet Remorquage, les besoins touchent plus spécifiquement les officiers mécaniciens, les capitaines ainsi que les matelots.
« Mentionnons par ailleurs que tout l’écosystème qui soutient nos activités – qu’il s’agisse des fonctions associées aux ressources humaines, aux finances, aux affaires corporatives ou à l’aspect légal – nécessite aussi du personnel, souligne Mme Goudreault. Puisque nous sommes en croissance, les besoins sont quand même très variés. Quand les gens pensent à nous, ils ont à l’esprit le recrutement de capitaines, mais c’est pas mal plus large que ça ! »
En tant qu’armateur engagé dans des opérations portuaires – et contrairement à plusieurs autres employeurs de l’industrie –,Groupe Océan offre, pour certains postes, des conditions qui se distinguent. « Par rapport à quelqu’un qui doit partir sur un bateau durant cinq ou six semaines, chez nous, les cycles de travail sont beaucoup plus courts et à proximité. Pour une personne qui veut être proche de la maison, c’est intéressant », note la vice-présidente.
Un employé comblé
Technologue en architecture navale et ambassadeur chez Groupe Océan, Nicolas Haché a développé une véritable passion pour son travail. Originaire de Gatineau, il n’entretenait, au départ, aucun lien avec le secteur maritime. Diplômé de l’Institut maritime du Québec, seule école du genre dans la province, il a dû tout apprendre. À l’emploi de l’entreprise depuis un peu plus de trois ans, Nicolas effectue des tâches diversifiées dans divers environnements.
« Depuis l’âge de cinq ans, je voulais travailler dans le domaine maritime et Groupe Océan m’a accueilli comme un membre de la famille, témoigne le jeune homme. Ici, j’ai la chance d’être en contact avec énormément de profils de gens différents; c’est d’ailleurs l’une des grandes forces et la beauté de la compagnie ! Et un matin, je peux être en train de modéliser en 3D une section de navire, puis le lendemain, faire une inspection… C’est très stimulant ! »
Groupe Océan en bref…
- Entreprise canadienne fondée en 1972 par Gordon Bain
- Siège social situé à Québec depuis 1987
- 1 100 employés dans une multitude de métiers
- 3 secteurs d’activité :
- Remorquage portuaire et navigation
- Travaux maritimes et dragage
- Construction et réparation navale
- Trois chantiers maritimes : Les Méchins, l’Isle-aux-Coudres et Québec
- Opère sur le fleuve Saint-Laurent, dans les Grands Lacs, à Vancouver et en Jamaïque
- Présent dans 25 sites
- Deux propriétaires principaux – Gordon Bain et Jacques Tanguay –, auxquels s’ajoutent, depuis 2018, la Caisse de dépôt et placement du Québec et le Fonds de solidarité FTQ
Entrevues et rédaction : Johanne Martin
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