L’investissement total de Resolute Mining doit être de 300 milliards de francs CFA, soit environ 450 millions d’euros, pour une durée d’exploitation estimée à plus de vingt ans. De l’or et du travail : c’est donc la promesse de ce gisement de Doropo.
Selon le gouvernement de Côte d’Ivoire, l’exploitation de la future mine générera près de 3 000 emplois directs. « C’est un soulagement » pour la mairie de Doropo. D’après l’un des élus, « ça va fournir de l’activité aux jeunes et les détourner de l’extrémisme violent », vu comme un risque sécuritaire dans cette zone frontalière. La commune s’attend aussi à la construction d’écoles ou l’équipement de l’hôpital, entre autres.
Il faut dire que cette région rurale du Bounkani est la plus pauvre de Côte d’Ivoire. En 2021, 71% de ses habitants subsistent avec environ 1 000 francs CFA par jour, selon l’agence nationale de la statistique. Et l’orpaillage illégal y est vécu comme un fléau.
La future mine est donc saluée par une ONG active dans la zone. « Ça suscite de l’espoir, mais il faut aussi s’assurer que les propriétaires terriens soient dédommagés, et que l’environnement soit préservé au mieux », tempère le responsable de l’association.
Plusieurs découvertes majeures ces derniers mois
Le gouvernement rajoute que la première phase du projet Doropo engendrera 300 milliards de francs CFA de recettes fiscales. De quoi confirmer la dynamique de l’exploitation aurifère en Côte d’Ivoire. En 2023, le pays a produit près de 55 tonnes d’or et délivré 189 permis de recherche.
Lire l’article original ici.