Cela fait suite à des semaines d’affrontements, de frappes de missiles et de drones, de part et d’autre de leur frontière, déclenchés par le massacre de touristes le mois dernier que l’Inde attribue au Pakistan, qui nie ces accusations. Ce fut leur confrontation la plus grave depuis des décennies, entraînant des dizaines de civils dans la mort dans les deux pays.
Le premier mot sur la trêve est venu du président américain, Donald Trump, sur sa plateforme Truth Social.
«Après une longue nuit de médiation, avec les États-Unis, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un cessez-le-feu complet et immédiat», a écrit le président Trump.
«Félicitations aux deux pays qui ont fait preuve de bon sens et d’une grande intelligence. Merci de votre attention sur cette question!», a-t-il ajouté.
Le ministre des Affaires étrangères du Pakistan a déclaré samedi que son pays envisagerait une désescalade si l’Inde cessait d’autres attaques. Cependant, Ishaq Dar a averti que si l’Inde lançait des frappes, la «riposte suivrait».
M. Dar a déclaré à la chaîne d’information pakistanaise Geo News qu’il avait également transmis ce message au secrétaire d’État américain, Marco Rubio, qui l’avait contacté après les discussions de ce dernier avec New Delhi.
«Nous avons riposté parce que notre patience a atteint sa limite. Si [l’Inde] s’arrête ici, nous envisagerons aussi d’arrêter», a précisé M. Dar.
Plus tôt, l’armée indienne a tenu une conférence de presse à New Delhi, affirmant que le Pakistan avait ciblé des établissements de santé et des écoles dans ses trois bases aériennes au Cachemire sous contrôle indien.
«Une riposte appropriée a été donnée aux actions pakistanaises», a déclaré le colonel indien Sofiya Qureshi.
La commandante Vyomika Singh a, pour sa part, affirmé que l’Inde était déterminée à «ne pas intensifier les hostilités», à condition que le Pakistan l’imite. Cependant, les forces terrestres pakistanaises ont été observées se déplaçant vers des zones avancées, a-t-elle déclaré, «indiquant une intention offensive d’aggraver la situation».
«Les forces armées indiennes restent en état de préparation opérationnelle élevé», a-t-elle ajouté.
Les tensions ont augmenté depuis qu’une attaque contre un site touristique populaire dans le Cachemire indien a fait 26 morts parmi les civils, principalement des touristes hindous indiens, le 22 avril. New Delhi a accusé le Pakistan de soutenir l’assaut, une accusation qu’Islamabad a rejetée.
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