L’affaire a débuté lorsque le journaliste et homme d’affaires, recalé à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), a finalement rejoint la France via la Gambie. Cette sortie du territoire a conduit à l’émission d’un mandat d’arrêt international à son encontre. Une décision que conteste fermement l’ancien ministre, pour qui « tant qu’on ne t’a pas donné un papier qui t’empêche de sortir du territoire, tu as le droit de voyager ».
Me Sall justifie sa position en s’appuyant sur un précédent juridique : « Nous l’avons appris dans l’affaire Mansour Faye. La Cour Suprême avait alors statué qu’on ne peut interdire à quelqu’un de quitter le territoire sans un document officiel. Or, ce document n’a jamais été délivré à Madiambal ».
L’ancien ministre va plus loin en dénonçant un abus de pouvoir des autorités. Interrogé sur les relations entre Madiambal Diagne et l’État, il a asséné : « Ce n’est pas le rôle de l’État de tendre des pièges. L’État, c’est la transparence et la bonne gouvernance. Tout ce qu’il fait avec un citoyen doit être clair ».
Et de conclure, sans détour : « On ne peut pas liquider un citoyen sous prétexte qu’il n’appartient pas au pouvoir. Ce qu’on a fait à Madiambal Diagne est anormal ».
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