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Le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Amadou Ba, a été le premier à réagir vivement, qualifiant les propos de l’ancien ministre de « la goutte d’eau de trop ». Sur sa page Facebook, le ministre a fustigé des déclarations qu’il juge contraires à l’ordre constitutionnel.
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M. Ba rappelle que : « Pour pareille déclaration voire beaucoup moins que ça, nous étions poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’Etat et appel à l’insurrection. Comment un ancien ministre peut il être aussi irresponsable ?… C’est une insulte au suffrage universel…»
Pour le ministre, M.Ndour a dépassé le seuil de la tolérance : « Ils prennent notre réserve républicaine pour de la faiblesse et commencent à dépasser le seuil de tolérance démocratique ».
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Face à ces accusations, Pape Malick Ndour a répliqué sur le même ton. Se présentant comme « un homme d’élégance et de principes », l’ancien ministre a catégoriquement démenti avoir appelé à la violence.
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« Jamais je ne m’abaisserai à des interprétations malveillantes pour salir un adversaire politique… Que les choses soient claires : je n’ai appelé ni à un renversement du gouvernement par la force ni à un coup d’État. Tout le monde peut regarder la vidéo », a-t-il affirmé.
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Pape Malick Ndour a ensuite annoncé des actions en justice pour se défendre de ce qu’il considère comme une diffamation. « Aujourd’hui, je refuse la diffamation et la manipulation. Dès lundi, mes avocats déposeront une plainte contre toi, Monsieur le Ministre, ainsi que contre le président du groupe parlementaire de Pastef qui m’accuse d’avoir appelé à un coup d’Etat », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
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