1:47 pm - 19 juin, 2025

Même si elle a participé à l’émission, Geneviève a tenu à visionner tous les épisodes de la saison 3 de Survivor Québec.

«C’est vraiment drôle parce que j’ai comme revécu l’aventure au complet, vraiment du début jusqu’à la fin. […] Hier [dimanche], le gros conseil, j’avais l’impression d’y être encore une deuxième fois! Ça a été vraiment intense», raconte la grande gagnante, en entrevue au Soleil.

Dimanche soir, lors du rassemblement officiel à Montréal, elle était toutefois bien entourée de ses proches et de ses anciens collègues pour revivre ce moment haut en émotions.

Avec ses nombreux rebondissements, la plus récente mouture de Survivor Québec a su tenir les téléspectateurs sur le bout de leur divan… Mais les joueurs eux-mêmes n’y ont pas échappé.

«Il y a eu beaucoup de twists cette saison-ci: deux remaniements, des trucs qui arrivaient aux conseils et auxquels on ne s’attendait pas. […] Il fallait toujours se réadapter, changer d’alliance, se faire des nouvelles connexions, changer de plan. Ça n’a pas arrêté de bouger», partage la joueuse de Québec, qui s’est visiblement bien amusée.

Devant le jury, la joueuse passionnée a réussi à mettre de l’avant tous les gestes qu’elle a posés pour conserver sa place dans l’aventure. Le défi était d’ailleurs de taille pour celle qui affichait fièrement ses tatouages illustrant son amour — et sa connaissance — de l’univers Survivor… Une passion qui l’habite depuis l’adolescence, dès la toute première saison de la mouture américaine, en 2000.

«Les petits trucs que j’ai faits, par-ci par-là, même si parfois c’était plus subtil, ils étaient voulus. […] Quand j’ai expliqué mon jeu, je pense que [les jurés] ont vu que j’avais bien travaillé», souligne la trentenaire.

Joueuse forte, tant d’un point de vue physique que stratégique, Geneviève n’a cependant pas toujours été ultra présente dans le montage final des épisodes.

«C’est sûr que, selon les joueurs, selon les personnalités, il y a des trucs qui sont plus flashy pour la télé… et c’est très parfait! Mais, il n’y a personne qui s’assoit sur ses lauriers. Tout le monde travaille. Si ce n’est pas en avant-plan, c’est en arrière-plan», affirme-t-elle.

C’est donc là que le conseil final prend toute son importance: les arguments des finalistes doivent être clairs et détaillés afin de brosser un portrait complet de l’aventure. Car, tout comme le public, les membres du jury ne sont pas forcément au courant de toutes les actions entreprises par les joueurs au fil des 42 jours.

«Il faut que tu te souviennes de ce qui s’est passé. Mais je trouve que c’est tellement intense ce qu’on vit que c’est facile. Les jours sont marquants. […] Moi, ça faisait déjà plusieurs jours, peut-être une semaine que je commençais déjà à penser [au discours final], dès le top 6, top 7», raconte la designer de présentation.

«Un peu difficile» le retour à la réalité

La grande gagnante ne s’en cache pas: le retour «à la vraie vie, à la routine» a été «un peu difficile» après 42 jours de déconnexion complète, loin de tout.

«Prendre une pause de deux mois pour Survivor, il n’y a pas grand monde qui fait ça. Ça te donne comme le temps de penser à ce que tu veux dans ta vie, à ce qui est important pour toi. […] C’est aussi un peu de réadaptation avec le stress qui tombe, la fatigue», confie Geneviève, qui avait fait les auditions pour les saisons 1 et 2 de l’émission.

Si les entraînements physiques et les casse-tête remplissaient son agenda en vue de l’aventure, le repos était de mise à son retour.

Admiratrice invétérée de Survivor, Geneviève se dit fort satisfaite de ce qu’elle a accompli lors de son passage aux Philippines. «Peut-être qu’éventuellement, si je rejoue un jour, [mon jeu] sera différent, mais sinon, je suis très contente de la façon dont ça s’est passé», rigole-t-elle.

Elle est d’ailleurs particulièrement fière d’être restée elle-même tout au long de cette grande expérience.

«Je suis quelqu’un qui se met beaucoup de pression. Perdre des épreuves ou être au bas des alliances, ça peut être vraiment rough… Mais j’ai pris ça avec du positif! À Survivor, ça fait partie de la game. Il y a toujours moyen de moyenner», lance l’optimiste, un sourire en coin.

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Le Soleil est un quotidien francophone de Québec. Fondé le 28 décembre 1896, il est publié en format compact depuis avril 2006.

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