Le Secrétaire général du SACSASS, Abou Bâ a pris la parole pour souligner la continuité de leur lutte. Selon lui, « c’est la continuité de notre combat que nous menons depuis mai 2020 jusqu’à aujourd’hui ». Il insiste sur la nécessité de finaliser un projet de réforme entamé il y a plus de deux mois, mais qui, selon lui, n’a pas encore été concrétisé malgré l’implication des autorités.
Le point central des revendications est l’alignement des indemnités de logement des agents contractuels sur celles des fonctionnaires permanents. « Ce que nous attendons dans le secteur de la santé, c’est l’alignement des indemnités de logement ou des indemnités spéciales complémentaires, pour lesquelles nous nous battons depuis mai 2020 ». Il ajoute : « Il faut que l’on paie aux contractuels, de la même manière qu’on paie les fonctionnaires, car il est injuste que le régime précédent ait laissé un passif que nous attendons que l’État régularise », a déclaré M. Bâ.
Le Secrétaire général dénonce également le fait que ce problème n’a toujours pas été résolu, malgré les promesses de régularisation du gouvernement. « C’est un problème que tous les contractuels des EPS attendent de voir résolu », a-t-il ajouté.
Les membres du SACSASS ne sont pas seuls dans leur lutte. Leur centrale, l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), leur apporte son soutien et sera présente pour défendre leurs droits. « Nous, nous sommes affiliés à notre centrale, l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS) et elle sera bien présente », a souligné Abou Bâ. Il souligne que ces revendications ne sont pas une simple demande, mais des « acquis qui sont là , qu’il faut éponger, afin de passer à des étapes supérieures », a précisé Abou Bâ.
Le Secrétaire général termine son allocution avec un message d’espoir, en appelant à une résolution définitive de cette injustice. « C’est ce que nous attendons, et nous avons espoir en notre centrale, car l’État qui est en place connaît bien cette injustice. Bien avant qu’il n’accepte le pouvoir, il savait que ce problème existait. C’est maintenant ou jamais qu’il faut le régler définitivement et tourner la page », a-t-il conclu.
Birame Khary Ndaw
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